Interview : Jenifer s’émerveille comme Maya l’abeille !

JeniferQuand elle n’est pas occupée à chanter sur scène ou à recruter des talents dans le télé-crochet The Voice sur TF1, Jenifer s’amuse au cinéma pour son plaisir et celui de petits. Cette semaine, elle prête sa voix à Maya l’abeille dans un film d’animation solaire d’Alexs Staderman, auteur notamment du Roi Lion 2. L’occasion de recueillir quelques confidences. 

 

 

Vous souvenez-vous de la première fois où vous avez lu ou entendu parler de Maya l’abeille ?

Honnêtement non. Je l’assimile à des souvenirs joyeux de la petite enfance, sans doute autour de mes 5 ans.

Qu’est-ce que ce personnage évoque pour vous ?

Maya, c’est une tornade de fraicheur et d’innocence. Sa soif de vivre est sans fin. Ce n’est pas vraiment une rebelle, elle est juste très pragmatique et s’interroge sur les dogmes de la ruche. Sa curiosité de tout est plus forte que la raison. Evidemment, elle est bourrée d’insouciance et ce trait de caractère la rend infiniment sympathique.

La Grande aventure de Maya l'abeille : PhotoPourquoi avoir choisi de lui prêter votre voix ?

J’ai eu la possibilité de voir le film terminé en version originale sous titrée et je l’ai trouvé très réussi. C’est drôle, tendre, haletant et ultra rafraichissant. Lui prêter ma voix, c’est un petit challenge personnel et une nouvelle expérience enrichissante. Je suis preneuse.

Ce n’est pas la première fois que vous vous prêtez à l’exercice. Il y a eu Nos voisins, les hommes en 2006. Qu’est-ce qui vous plait là-dedans ?

Dans le film de Dreamwork, j’avais un tout petit rôle : celui d’une opossum. Tout s’était fait en une après-midi. Là, Maya est le personnage central du film, j’étais encore plus impliquée.

Comment avez-vous travaillé sur la voix de Maya, qui est très enfantine et enjouée ?

Tout se joue en vase clos. Vous êtes seuls dans un studio aménagé, avec un ingénieur du son et le directeur artistique du projet. J’ai eu le plaisir de travailler avec une pointure : Yann Legay. Il m’a aidé à trouver “LA » voix… Celle qu’il faut garder sur la durée, tout en ayant le recul nécessaire. Un échange en forme de match de ping-pong s’installe donc pour trouver et garder à chaque réplique le ton juste.

En quoi le fait d’être chanteuse peut-il aider à doubler un personnage ?

Quand il s’agit de prêter sa voix, vous n’avez pas la pression physique du jeu d’acteur. Les chanteurs sont d’ailleurs très souvent amenés à interpréter un rôle dans leur chanson. Mais j’avoue que mes modestes expériences au théâtre, en cours et longs métrages m’ont été très utiles.

La Grande aventure de Maya l’abeille : PhotoChristophe Maé vous a suivi dans cette aventure. Comment cela s’est-il passé ? C’est une parenthèse enchantée ou un vrai travail ?

Nous n’étions pas tous dans un studio à jouer les scènes ensemble. Les voix sont enregistrées séparément. Je n’ai même pas croisé Christophe en fait. Je ne peux pas répondre à sa place, mais je pense que pour lui comme pour moi, c’est à la fois une parenthèse enchantée et, paradoxalement, un vrai travail qui demande de la rigueur.

Maya s’émerveille de tout et se méfie peu. Etes-vous comme ça ? Insouciante ?

Euh… A son âge sans doute, mais passé 30 ans, ce serait un peu embarrassant, non ? (rires) Cela dit, j’aime l’idée d’être prête à m’émerveiller de petites choses et de croquer la vie à pleine dent.

Elle vit aussi dans un monde pétri de préjugés et doit apprendre à connaître l’autre, malgré les différences. Par les temps qui courent, est-ce un message fort à envoyer ?

En tant que parents, on sait tous à quel point les enfants se construisent aussi un peu grâce aux dessins animés. Ils s’identifient aux personnages, à leurs valeurs. En cela, Maya est parfaite.

Quelle abeille seriez-vous : la reine ? la butineuse ? la magasinière ? la ventileuse ? la gardienne ? la nourrice ? la nettoyeuse ?

Un peu toutes à la fois, comme beaucoup de mamans.  A choisir, je prendrai la nourrice.

La Grande aventure de Maya l’abeille : PhotoDoubler des films d’animation, est-ce avant tout un cadeau que vous faites à vos enfants ?

Oui… Pour eux, pour les enfants de mes amis, pour les enfants en général… Et pour moi aussi. Ce sont toujours des souvenirs uniques que les yeux émerveillés des enfants quand ils découvrent un nouveau dessin animé.

Quelques mots sur The Voice. Avez-vous rempilé sans hésitation pour cette 4ème saison ? Qu’est-ce qui vous plait tant dans ce programme ? 

The VOICE est un programme de divertissement très réussi. C’est une vitrine formidable pour beaucoup de talents, vu le nombre croissant de jeunes artistes pour qui le passage dans l’émission met le pied à l’étrier. C’est une vraie joie de retrouver régulièrement cette famille composée autour des coachs, la production, les musiciens, les techniciens… Et toutes les abeilles laborieuses qui font que le programme est réussi. Tant que j’y prends autant de plaisir, la question ne se pose pas. L’arrivée de Zazie a apporté un vent de fraicheur très porteur. C’est une artiste, interprète auteure et compositeur de grand talent.

Pensez-vous qu’un de vos talents puisse devenir The Voice cette année ?

Bien sûr que j’y crois. Mais la course à la coupe n’est pas aussi importante pour moi que la qualité des performances que l’on travaille avec les talents. Il faut les accompagner dans ce qu’ils sont et les aider un peu à mieux affirmer ce qui nous a plu en eux. Je prends beaucoup de plaisir en travaillant avec ces artistes dont j’ai croisé la route. Pour moi, ce sont des tranches de vie et des moments intenses que nous avons vécus ensemble.

Propos recueillis par Mehdi Omaïs

Leave a reply